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Friday, August 24, 2012

L’amiante a tué 373 travailleurs entre 2007 et 2010

Link: LeDevoir.com
Amélie Daoust-Boisvert 24 août 2012


L’industrie disait pourtant avoir adopté des règles de manipulation sécuritaire en 1975

Photo : La Presse canadienne (photo) Jacques Boissinot


La mine d'amiante Jeffrey, située à Asbestos

Contrairement à ce qu’affirment les défenseurs de l’industrie de l’amiante, des travailleurs engagés après 1975, date de l’adoption de règles de manipulation sécuritaire dans les mines de la région de Thetford Mines, souffrent bel et bien de maladies liées à leur exposition. Certains en sont morts. 

Leurs noms figurent donc sur la longue liste des travailleurs morts de leur exposition à l’amiante. Entre 2007 et 2010, la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) en a dénombré 373 : des mineurs, mais aussi des travailleurs de la construction ou d’usine, par exemple.

Les mineurs malades ont-ils été exposés après 1975, année charnière dans l’adoption de mesures sanitaires dans les mines ? Pas selon le président du Mouvement Pro Chrysotile, Serge Boilard. Il signait dans le quotidien La Tribune, le 11 juillet dernier, une lettre dans laquelle il affirmait qu’« aucun travailleur engagé autant à Asbestos qu’à Thetford Mines, depuis 37 ans, c’est-à-dire depuis 1975, n’a été reconnu atteint de maladies industrielles reliées à l’amiante ».

Cette information a été relayée par le Musée minéralogique et minier de Thetford Mines et la Société de développement économique de la région de Thetford sur leurs pages Facebook respectives. Les internautes ont partagé l’information des dizaines de fois.

Problème : c’est faux.

Le journaliste et fondateur du média indépendant Thetford Actu, Daniel Couture, a eu l’idée de demander à l’Agence de la santé et des services sociaux de Chaudière-Appalaches d’ouvrir ses dossiers. Le médecin-conseil Pierre Deshaies a accepté de se plier à l’exercice, aidé de l’infirmière Vicky Bernier. Ensemble, ils ont épluché le registre des maladies à déclaration obligatoire (MADO). Le cancer du poumon lié à l’amiante, l’amiantose et le mésothéliome doivent être déclarés à ce registre.

Ils ont dénombré 174 épisodes de ces maladies chez 163 travailleurs des mines de la région de Thetford Mines déclarés depuis la mise en oeuvre du registre, en 2006. Afin de déterminer si certains avaient été embauchés après 1975, ils ont regardé de plus près 36 dossiers de travailleurs nés après 1940. Ils ont trouvé huit travailleurs embauchés après 1975 que l’exposition à l’amiante a rendus malades.

Le Dr Deshaies est catégorique : « Ils ont été exposés à l’amiante exclusivement dans les mines et après 1975 », dit-il. Les examens médicaux et leur histoire professionnelle dûment versés aux dossiers le confirment. Certains sont décédés aujourd’hui. « Intuitivement, on s’en doutait, dit le Dr Deshaies, car toutes les formes d’amiante dont le chrysotile sont cancérigènes à des degrés divers. Dans les données scientifiques, c’est sans seuil sécuritaire : on vise la plus petite exposition possible. La norme actuelle au Québec est 10 à 100 fois moins sévère que dans d’autres régions du monde. »

Il a également remarqué que certains de ces 8 travailleurs ont été exposés en moyenne à des concentrations d’amiante inférieures à la norme québécoise pour les mines, selon les données fournies par l’employeur. Il rappelle qu’il faut viser la plus petite exposition possible. Il ne peut en révéler plus sur chaque cas sans briser la confidentialité des dossiers. Au moins un mineur était non-fumeur.

« Ma plus grande préoccupation, c’est que les gens disent que c’est complètement sécuritaire. Ça lance de faux messages aux travailleurs et aux familles, ça n’incite pas à la prévention et à prendre toutes les mesures nécessaires pour ne pas s’exposer. Des gens croient vraiment travailler de façon sécuritaire s’ils sont en dessous de la norme », déplore-t-il.

Un doute tenace

Serge Boilard persiste, signe et met en doute les conclusions du Dr Deshaies, qu’il qualifie de « suppositions ». « Il ne donne pas de noms, dénonce-t-il, ces informations étant confidentielles. Étaient-ils fumeurs ? Quel type d’amiante avaient-ils sur les poumons ? Ça n’a peut-être rien à voir avec les mines. Peut-être qu’ils ont travaillé dans la construction. » Il ajoute n’avoir jamais prétendu que l’amiante chrysotile ne pose aucun risque. « L’eau pose un risque de noyade. Est-ce qu’on va interdire l’eau ? », ajoute ce dernier.

Luc Lachance est président de la section 7649 du Syndicat des métallos, qui représente les travailleurs de la mine de Thetford Mines. Même s’il dit ne pas en avoir eu vent, celui qui y travaille depuis le début des années 1990 n’écarte pas qu’il y ait eu des cas de maladies liées à l’amiante chez des travailleurs embauchés après 1975. « Je n’en ai pas entendu parler, mais peut-être qu’il y en a eu, je ne suis pas au courant. En 1975, les améliorations n’étaient pas subitement parfaites », souligne-t-il.

La mine Jeffrey, qui se trouve à Asbestos, en Estrie, n’est pas sur le territoire couvert par l’enquête du Dr Deshaie. Mais le président du syndicat des travailleurs, Rodrigue Chartier, est convaincu comme M. Boilard qu’aucun travailleur embauché après 1975 n’a souffert de son exposition à l’amiante sur le site de l’actuelle mine Jeffrey. « Je voudrais les connaître, car je n’en ai jamais entendu parler », dit-il. Il n’écarte pas qu’un cas puisse ne pas avoir été porté à sa connaissance, mais il en doute. « Quand les travailleurs sont malades, ils nous le disent, car on les défend. Même les retraités s’adressent à nous. » Mine Jeffrey sera relancée sous peu grâce à un prêt de 58 millions de Québec.

Le Devoir a tenté, sans succès, de vérifier cette information auprès de l’Agence de la santé de l’Estrie.

1975, année charnière

C’est après une grève de 7 mois des travailleurs de l’amiante de Thetford Mines, Black Lake et East Broughton qu’est adoptée la Loi sur l’indemnisation des victimes d’amiantose ou de silicose dans les mines et les carrières. Elle sera suivie en 1979 de l’actuelle Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) et la mise sur pied de la CSST.

Les conditions de travail dans les mines s’en sont trouvées dramatiquement changées, se souvient Rodrigue Chartier, qui y travaille depuis 44 ans. « Les employeurs se sont pris en main et ont changé l’environnement du tout au tout. Ils étaient imputables, alors ils ont changé les processus, les équipements », dit celui qui est maintenant président du syndicat qui représente les travailleurs de la mine Jeffrey, le Syndicat national de l’amiante d’Asbestos.

***

L’amiante est à l’origine de près d’un décès de travailleur sur deux causés par des maladies professionnelles. La période de latence étant de 20 à 40 ans pour le développement de ces maladies, ces travailleurs ont été vraisemblablement exposés dans les années 1970 et 1980. Les mineurs ne représentent que 30 % des travailleurs indemnisés par la CSST pour cette raison. L’INSPQ a déjà démontré qu’une grande proportion des maladies liées à l’amiante n’est jamais déclarée. Par exemple, les cas de mésothéliome reconnus comme maladie professionnelle ne représentent que 21,4 % de l’ensemble des cas enregistrés au Fichier des tumeurs entre 1975 et 2002.



Décès
de travailleurs/amiante
Pourcentage
des décès de travailleurs
20079646,4 %
20088543,6 %
200910255,1 %
20109042,3 %

Source : CSST, août 2012
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Cordialement,
Alexandre

Tuesday, August 14, 2012

Évaluation environnementale: le pétrole sera pris en compte

Link: LeDevoir.com
Alexandre Shields   27 juillet 2012

Photo : Annik MH De Carufel - Le Devoir

"Le comité mandaté par Québec pour étudier le gaz de schiste aura beaucoup plus de travail que prévu puisqu’il devra aussi se pencher sur l’industrie pétrolière qui se développe actuellement au Québec, et ce, avec les mêmes ressources et le même échéancier. Et même si on ignore les impacts de cette filière, le comité ne peut restreindre les activités des entreprises qui forent présentement des puits à la recherche d’or noir.
En avril dernier, Le Devoir révélait que le comité qui dirige l’évaluation environnementale stratégique (EES) sur le gaz de schiste n’avait pas prévu d’étudier la question pétrolière dans le cadre de ses travaux, à moins que les entreprises utilisent la fracturation hydraulique. Une porte-parole du ministre Pierre Arcand avait alors répliqué que le gouvernement tenait pour acquis que le comité se pencherait aussi sur l’exploitation de l’or noir québécois.

Trois mois plus tard, le président du comité qui dirige l’évaluation environnementale stratégique (EES), Robert Joly, a finalement expliqué hier au Devoir comment il entendait inclure la filière pétrolière dans les travaux. « On s’est dit, a priori, que probablement qu’une partie des études prévues pour le gaz de schiste pourrait s’appliquer aussi au pétrole, dans la mesure où on parle d’hydrocarbures. Il y a des équipements et des méthodes qui sont semblables », a-t-il indiqué.

Une fois que le comité aura en main les études déjà commandées, il décidera s’il a besoin de davantage d’information. Est-ce que les entreprises actives au Québec devront fournir systématiquement des détails sur leurs activités ? « On a la possibilité de poser des questions aux compagnies pour obtenir des réponses, si on en a besoin », a soutenu M. Joly. Pétrolia a dit cette semaine que les opérations menées par l’entreprise ne sont pas soumises aux travaux de l’EES.

Le comité abordera surtout la fracturation hydraulique, une technique à laquelle les pétrolières Junex et Pétrolia pourraient bien recourir, notamment en Gaspésie et sur l’île d’Anticosti. Comme cette méthode d’extraction n’a jamais été utilisée au Québec, M. Joly a précisé que son équipe se basera sur ce qui a déjà été fait ailleurs. « Ce sont des techniques assez bien connues et décrites ailleurs. On a de l’information sur la façon dont ça se passe, sur la technique. Nous, notre défi, c’est de mettre ça dans le contexte du Québec. Même si ça ne s’est pas fait chez nous, il faut essayer de transposer ça dans notre contexte. » Qui plus est, le comité devrait étudier les impacts sociaux de l’implantation de cette industrie lourde.

Même si le dossier pétrolier vient alourdir considérablement le mandat accordé au départ au comité de l’EES, son président a expliqué que les ressources et l’échéancier demeuraient les mêmes. « On va travailler en fonction de l’échéancier actuel et des ressources qu’on a en ce moment. On va tout faire pour respecter cet échéancier. » Le rapport final doit être terminé en novembre 2013.

Entre-temps, les pétrolières qui font des forages exploratoires traditionnels pourront continuer leurs opérations librement. Pétrolia entend forer trois nouveaux puits uniquement cette année, dont un horizontal. Junex mène présentement un nouveau forage dans le secteur de Gaspé et envisage d’utiliser la fracturation au cours des prochaines années.

Le gouvernement Charest a déjà décidé d’investir des fonds publics dans Junex et dans Pétrolia. M. Joly estime néanmoins que le comité aura la possibilité de recommander l’interdiction de l’exploitation pétrolière si les risques sont trop élevés."
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Cordialement,
Alexandre

Friday, May 11, 2012

Federal Contaminated Sites and Their Impacts (Canada, 2012)


(Source: Treasury Board, Analysis: David McKie, CBC News)The 142 sites, included in the map above, are only those that have reached step
 eight in a long process that federal departments and agencies must follow to assess
 and develop plans to clean up or contain damage posed by contaminants.


You can find more information here:

Chapter 3—Federal Contaminated Sites and Their Impacts

A Federal Approach to Contaminated Sites

Contaminated sites across Canada require clean up (CBC, 2012)

Ottawa announces $14.7M for DEW line cleanup (CBC,2012)

Canada's four most expensive contaminated sites (CBC,2012)

Abs.

Alexandre

Thursday, March 17, 2011

Entenda a escala usada para acidentes nucleares

Fonte: http://www.g1.globo.com/

Numerada de 1 a 7, classificação é voltada ao público leigo e à mídia. Informação não deve ser usada pelos países para tomar providências.




































A Escala Internacional de Eventos Nucleares e Radiológicos (Ines, na sigla em inglês) é usada pela Agência Internacional de Energia Atômica (AIEA) para explicar ao público leigo e à mídia a gravidade de acidentes nucleares, como o ocorrido na usina nuclear de Fukushima Daiichi, no Japão, após o terremoto e o tsunami de 11 de março de 2011.

Ela é numerada de um a sete. Os três primeiros níveis são usados para "incidentes" – eventos que não representam risco à população local. Os quatro últimos para "acidentes" – quando há a chance de contaminação do meio ambiente ou pelo menos uma morte por conta da radiação.
A escala utiliza três critérios para classificar desde explosões em usinas nucleares até o contato de humanos com substâncias radioativas:

- o impacto do caso nas pessoas e no meio ambiente;
- como as barreiras naturais e de controle foram afetadas;
- e como a "defesa em profundidade" (medidas de prevenção para evitar acidentes) foi comprometida.

Segundo a AIEA, a escala não serve como um padrão internacional para avaliar o que os países devem fazer em caso de desastres nucleares. Ela serve, de acordo com o órgão, apenas para facilitar a compreensão do impacto do evento em questão.
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Abs.

Alexandre

Thursday, January 27, 2011

Environment Canada Contributes to AMERICANA 2011

Environment Canada Contributes to AMERICANA 2011, International Environmental Technology Trade Show and Conference

MONTRÉAL, Que. -- January 27, 2011 -- Today, the Honourable Peter Kent, Canada's Minister of the Environment, announced a $75,000 financial contribution to the 9th biennial edition of AMERICANA, the International Environmental Technology Trade Show and Conference, which will be held in Montréal from March 22 to 24, 2011.
"The Government of Canada is proud to have partnered with this large international gathering of environmental professionals ever since the first conference back in 1995. We strongly believe that environmental technologies have much to contribute to research into solutions to local, national and international environmental challenges," stated Minister Kent.
AMERICANA, organized by RÉSEAU environnement, is an essential meeting place for thousands of researchers, creators and businesspeople in the environmental field.
"AMERICANA is a gathering where over 8 000 professionals will have the opportunity to share their vision and knowledge. It is a unique forum that encourages scientific, technical and commercial dialogue and allows our expertise to be disseminated on an international scale," noted Michel Lamontagne, president of RÉSEAU environnement.
For more information, please contact:


Abs.

Alexandre

Wednesday, January 12, 2011

Justiça do Estado de Minas Gerais extingue AAF para mineração

Autorizações Ambientais de Funcionamento só existiam em MG.

Mina de Águas Claras - Nova Lima - Minas Gerais


A Justiça forçou a antecipação da decisão do governo estadual de extinguir as Autorizações Ambientais de Funcionamento (AAFs). Desde a última terça-feira (11), por força de liminar expedida pelo Juiz de Direito da 2ª Vara da Fazenda Pública Estadual de Belo Horizonte, Osvaldo Oliveira Araújo Firmo, o Estado não pode mais licenciar atividades mineradoras de ferro por meio da AAF, sob pena de multa de R$ 100 mil para cada AAF emitida.

Esse licenciamento foi classificado como “frouxo” na argumentação jurídica do juiz, que também acusa o Estado de casuísmo para se isentar de suas atribuições legais. O Ministério Público Estadual (MPE), que obteve a liminar, vai intensificar sua atuação agora na emissão de AAFs para exploração de outros minérios. A decisão atual só vale para mineração de ferro.

A Secretaria de Estado de Meio Ambiente e Desenvolvimento Sustentável (Semad) informou que ainda não foi notificada e que só se manifestará após conhecer a decisão.

O ex-secretário de Estado de Meio Ambiente e Desenvolvimento Sustentável, José Carlos Carvalho, enviou no final de 2010 uma proposta de alteração das normas ambientais ao Conselho Estadual de Política Ambiental (Copam). O objetivo era acabar com a AAF para a mineração. O Copam deve votar a recomendação em fevereiro. Porém, com a liminar expedida, as AAFs já não podem ser emitidas em Minas.

A AAF é um modelo simplificado de licenciamento que não exige a apresentação de estudos prévios de impacto ambiental. Com ele, o Estado permite a extração de até 300 mil toneladas de minério de ferro ao ano e considera esta atividade como de impacto ambiental não significativo. No entanto, diversas empresas conseguiram aprovação de AAFs contíguas, o que ampliava o limite de extração e consequentemente seu impacto.

A argumentação para a decisão judicial é de que “as razões de ordem fática apontadas pelo Estado como justificadoras da burla à materialização do princípio da avaliação de impactos ambientais por meio do licenciamento ambiental, determinada pela Lei nº 6938/81 (art. 9o., III e IV e art. 10), são de lastimável impressão... Por tudo, resta claro que a AAF é um instrumento, por assim dizer mais frouxo, que o Estado de Minas Gerais optou por instituir, acreditando-se autorizado – à primeira vista – por uma retórica hermenêutica sintomaticamente casuística, para isentar-se de assumir suas atribuições legais...”.

A AngloGold Ashanti possui quatro AAFs em Santa Bárbara e, por isso, tem permissão para extrair até 1,2 milhão de toneladas por ano e ainda está dispensada do pagamento da compensação ambiental, estabelecida pela legislação em 0,5% do valor do empreendimento.

A empresa alega que à época do licenciamento a AAF atendia às exigências legais e após as investigações do MPE apresentou todas as informações solicitadas. A Anglo Gold também informou que para manter suas operações está substituindo as AAFs por uma Licença de Operação (L.O) corretiva.

A decisão judicial ainda estabelece que “a obrigação de não fazer consistente em abster-se, doravante, de conceder ou renovar quaisquer autorizações ambientais de funcionamento (AAF) para atividades de extração ou beneficiamento de minério de ferro no Estado de Minas Gerais,sob pena de multa de R$100 mil por ato praticado,sem prejuízo da responsabilidade penal e por ato de improbidade administrativa.

Com isso fica suspensa a aplicabilidade do art.2º da Deliberação normativa COPAM n.74/2004, até que contra ordem judicial delibere diferentemente”. A AAF foi criada pelo governo estadual e só existe em Minas Gerais.
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Abs.

Alexandre

Wednesday, November 17, 2010

Canadian Government Supports the MacKenzie Valley Pipeline Project

Business Canadian Government Supports the MacKenzie Valley Pipeline Project


The proposed $16.2-billion Mackenzie Valley gas pipeline is a step closer to reality after the federal and Northwest Territories governments agreed Monday with most of the recommendations set out by a review panel last year.
They said they can eliminate or mitigate any potential adverse impacts if the 1,200-kilometre natural gas pipeline goes ahead.
"Should the [project] proceed, it will do so within a responsible environmental stewardship framework," federal Environment Minister John Baird said in a release.
The two governments released their final responses to a report by the Joint Review Panel, which spent five years studying the proposal by a consortium of companies led by Imperial Oil to build the pipeline from the Beaufort Sea through the Northwest Territories to existing networks in Alberta.
Released in December 2009, the panel's report came with 176 recommendations — most of which were directed at the federal and N.W.T. governments — to mitigate any adverse environmental, economic and social impacts the project may have.
On Monday, both governments said they accept the intent of "a vast majority" of the panel's recommendations aimed at them. Some recommendations were not accepted because they were deemed to be outside the panel's mandate.
The pipeline plan is still being reviewed by the National Energy Board, a federal body that regulates parts of Canada's energy sector.
The NEB's decision on whether to approve the project is expected before the end of this year. Imperial Oil has said it won't make a final decision on whether to proceed until 2013.
"An unprecedented level of public consultation was undertaken prior to finalizing the governments' response, which highlights our commitment to implementing the appropriate mitigation measures to protect the environment and address the social, cultural and economic impacts associated with the proposed project," Baird said
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Abs.

Alexandre

Friday, September 17, 2010

Queima de gás natural supera limite da ANP

Petroleiras desperdiçam o combustível por falta de infraestrutura, e agência reguladora propõe termo de ajuste.



A Agência Nacional do Petróleo, Gás Natural e Biocombustíveis (ANP) reconheceu ontem que as empresas petrolíferas do país estão queimando gás natural acima dos níveis estabelecidos. De acordo com Victor Martins, diretor da agência, um termo de compromisso visando a adequação às regras será assinado com Petrobras, Chevron e Shell até o final de outubro.

As normas atuais estipulam a queima máxima de 3% da produção, com margem de mais dois pontos percentuais. As petrolíferas, no entanto, queimam mensalmente pelo menos o triplo, sendo que, em alguns meses, o índice rompeu a casa dos 20%.

Embora as ações das empresas tenham respaldo da ANP, Martins assegurou que este cenário vai mudar, e que as empresas serão forçadas a se adaptar. “A ANP estava permitindo que isso ocorresse. Mas vamos exigir ajustes porque é um bem da sociedade brasileira que está sendo desperdiçado”, disse o diretor.

Só no mês passado, as companhias queimaram 6,2 milhões de metros cúbicos por dia. Em junho de 2009, a queima bateu recorde, ao atingir 13,4 milhões de metros cúbicos. Documento apresentado pelo diretor da ANP ontem, durante a Rio Oil & Gas, maior feira do setor na América Latina, informa que, em abril, as operadoras foram notificadas para apresentarem um “Programa de Ajuste para Redução da Queima de Gás Natural” nos 20 campos com previsão elevada de perdas.

Os levantamentos já foram entregues pelas empresas e preveem “atividades a serem implantadas na infraestrutura de produção dos respectivos campos para atingimento das metas e consequente redução da queima de gás natural”. Segundo a ANP, os projetos estão em análise para posterior assinatura de termo de compromisso entre as operadoras e o órgão.

As empresas terão até 2015 para se adequarem ao teto de 3%. Caso a determinação não seja cumprida, a infratora poderá ser notificada e penalizada, inclusive com multas. Segundo a ANP, em agosto, na Bacia de Campos (RJ), se concentrou a maior queima de gás, alcançando 3,931 milhões de metros cúbicos por dia, o correspondente a 64,9% do total. Em segundo lugar aparece a bacia de Santos (SP), com uma queima diária de 1,115 milhão de metros cúbicos - 18,1% do total do mês.

Enquanto as empresas não se adequam, a queima de gás natural deverá se manter alta. O volume de gás queimado neste ano no país, conforme estimativa da ANP, deverá oscilar entre 9,5 milhões de metros cúbicos diários até 10 milhões. A projeção está embasada no crescimento de pedidos de queima extraordinária.

Estão em avaliação pelo órgão regulador quatro solicitações de queima, todas elas requeridas pela Petrobras, para projetos relativos ao Parque das Baleias, Tupi e Camarupim. Os pedidos têm sido motivados por operações de comissionamento e entrada em operação de testes de longa duração e sistemas pilotos, o que culmina em queima acima dos patamares considerados normais.

Como tem uma atuação muito mais ampla no país, a Petrobras é a principal responsável pela queima. Somente no campo Jubarte, na bacia de Campos, a empresa queimou em agosto 1 milhão de metros cúbicos diariamente. Duas estrangeiras aparecem na lista - Chevron e Shell.

O gás natural é retirado por meio da perfuração do solo. Como prevê a legislação, o subsolo é patrimônio da União, por isso, quando há a extração, são cobrados royalties. A queima do gás natural, neste sentido, se caracteriza como desperdício de um bem da sociedade brasileira. Em agosto, foram produzidos 62 milhões de metros cúbicos, alta de 10% ante igual mês de 2009.

Petrobras dobrará logística

RIO - A Petrobras pretende inaugurar três novos portos e três aeroportos entre 2014 e 2016, com objetivo de apoiar as operações nos campos petrolíferos do pré-sal em alto-mar, disse ontem o gerente geral de Exploração e Produção da companhia, Ricardo Albuquerque Araújo, em palestra na Rio Oil & Gas.

“A perspectiva de crescimento da logística da Petrobras nos próximos cinco anos é de 100%”, afirmou, destacando que a logística tem que acompanhar o ritmo de crescimento da produção, que vai passar dos atuais 2,7 milhões de barris por dia para 5,3 milhões em 2020, o que representa um aumento de 7,1% a cada ano.

Pelo cronograma da companhia, em 2014, serão inaugurados o aeroporto New São Tomé (RJ) e o porto de Ubu (ES). No ano seguinte, a expectativa é de que entrem em operação um aeroporto e um porto em Santos (SP). E, em 2016, deverão ser inaugurados um aeroporto em Itaguaí (RJ) e um porto em Itajaí (SC).

Araújo comentou ainda que, para deslocar funcionários e equipamentos para as operações no pré-sal da Bacia de Santos - que está a 300 quilômetros da costa -, a companhia vai apostar no uso de hubs logísticos, que funcionam como centros de distribuição. “Isso vai melhorar as condições de segurança nas plataformas e reduzir os custos de operação”, afirmou.

Segundo ele, o número de passageiros transportados anualmente pela companhia vai passar de 800 mil para 1 milhão, até 2016, e o volume de carga vai subir de 400 mil toneladas por ano para 1 milhão, até 2020.

Para dar conta desta movimentação, a Petrobras vai dobrar o número de embarcações em operação para 400, até 2017. “Nós já temos uma logística preparada para atender às demandas do pré-sal, mas precisamos continuar investindo em tecnologias e ampliação do sistema para acompanhar o crescimento da produção nas próximas décadas”, reforçou Araújo.

A Petrobras encaminhou ao Instituto Brasileiro do Meio Ambiente (Ibama) pedido para liberação da licença ambiental de operação para iniciar a produção piloto da área de Tupi, no pré-sal da Bacia de Santos. Hoje, a estatal está operando o “teste de longa duração” em Tupi, com produção diária de 10 mil a 15 mil barris. Quando for autorizada a iniciar o piloto, a extração de óleo saltará para cerca de 100 mil barris por dia.

Estatal reforça plano de emergência ambiental

RIO - O derramamento de petróleo no Golfo do México e o crescimento da produção brasileira de petróleo levaram a Petrobras a iniciar um programa de reforço de sua estrutura de contenção de vazamentos no país.

Segundo o gerente executivo de saúde, meio ambiente e segurança da companhia, Ricardo Azevedo, a empresa decidiu comprar mais 50 quilômetros de barreiras e manter um estoque de dispersantes em território nacional.

O Governo pretende divulgar ainda neste mês a minuta do decreto que cria o novo Plano Nacional de Contingência. “Estamos comprando 50 quilômetros de barreiras, o que significa um aumento de 35% sobre nossa capacidade atual, por conta do aumento das exigências após o acidente da BP”, informou Azevedo, em palestra sobre o tema na Rio Oil & Gas.

Além disso, a empresa iniciou um programa de reavaliação de todas as estruturas marítimas de produção de petróleo, para identificar a possibilidade de acidentes e planejar medidas de contenção.

Azevedo disse que a companhia teve dificuldades recentemente para importar dispersantes e, por isso, decidiu aumentar o estoque nacional. Segundo ele, a importação foi decidida após a ocorrência de um pequeno vazamento na Bacia de Campos. “Não sabíamos o tamanho e, por precaução, decidimos importar dispersantes. Mas o avião ficou parado uma semana em Manaus para o desembaraço da carga”, recordou o executivo.

A dificuldade para trazer equipamentos em caso de emergência é um dos temas que será tratado pelo novo Plano Nacional de Contingência, em elaboração pelo Governo. “O plano prevê a definição de papéis e uma maior coordenação entre as diversas áreas do Governo.

O Ministério da Fazenda, por exemplo, vai participar com o objetivo de melhorar os procedimentos de importação emergencial”, comentou o secretário executivo substituto do Ministério do Meio Ambiente (MMA), Volney Zanardi Junior.

Zanardi Junior já tem uma cópia da minuta do decreto em mãos, mas preferiu não divulgar detalhes enquanto a negociação com os diversos envolvidos não estiver concluída. A expectativa é que o texto vá para consulta pública até o final do mês.

O MMA deve ser o coordenador geral das ações de contenção quando o plano for posto em prática - apenas em casos de acidentes de grande porte. O comitê coordenador contará ainda com outros ministérios e agências reguladoras.

Segundo Zanardi, o objetivo principal é estabelecer critérios de atuação de cada órgão envolvido. O Governo trabalha ainda em dois outros decretos relacionados à questão ambiental no setor de petróleo, em um processo que vem sendo chamado de novo marco regulatório ambiental.

Fonte: Jornal Hoje em Dia

 Abs.

Alexandre

Thursday, September 16, 2010

Brasil cria posto avançado de defesa na Ilha da Trindade

Marinha constrói estação científica a 1.167 km da costa do Brasil, para proteger riquezas naturais.


A Marinha do Brasil conquistou um forte aliado tecnológico dentro da Estratégia Nacional de Defesa (END). Com a construção, neste ano, da Estação Científica da Ilha da Trindade (ECIT), a Armada estabelece um novo rumo às atividades científicas na ilha. Por sua localização, próxima às principais bacias petrolíferas e à região de maior desenvolvimento econômico do país, Trindade é um posto avançado vital para a defesa nacional.

A nova Estação Científica faz parte do Programa de Pesquisas Científicas da Ilha da Trindade (Protrindade), criado no âmbito da Comissão Interministerial para os Recursos do Mar (CIRM), com o objetivo de promover e gerenciar o desenvolvimento de pesquisas na área.

De acordo com a Marinha, o Protrindade atende as diretrizes da Política Nacional para os Recursos do Mar, de Defesa Nacional e Nacional de Meio Ambiente. Localizada a 1.167 quilômetros de Vitória (ES) e a 1.416 quilômetros do Rio de Janeiro, Trindade, além de ser estratégica para a defesa nacional, vai propiciar a obtenção de dados essenciais para a previsão meteorológica.

A Armada conta hoje com 30 militares na ilha, operando uma estação meteorológica para o serviço de previsão do tempo da Marinha. É a única ilha oceânica brasileira com água potável. A estação conta com geração de energia, refeitório, frigorífico, telefone, televisão e acesso à Internet.

A cada dois meses são realizadas viagens de reabastecimento, ocasião em que os militares selecionados embarcam para servir durante quatro meses. De acordo com o capitão-de-mar-e-guerra José Marques Gomes Barbosa, do Comando do 1º Distrito Naval (RJ), a seleção do pessoal leva em conta a capacitação específica e a vocação para a situação peculiar de se ficar longo tempo afastado da família.
 
Para a construção da estação foram superados diversos desafios, entre eles a dificuldade de acesso à ilha. Não há praias que facilitem o desembarque por superfície, em função da existência de um anel de corais. É necessário cuidado também com a arrebentação e com a mudança repentina do tempo.
 
Conforme levantamento feito pelo capitão-tenente Felipe Picco Paes Leme, 100 toneladas de material foram embarcadas no navio “Mattoso Maia”, em Vitória com destino à ilha. Após quatro dias de viagem, foram necessários 126 deslocamentos de helicóptero entre o navio e a terra, com duração de mais quatro dias. A concepção do projeto da Estação Científica foi feita por uma equipe da Universidade Federal do Espírito Santo (Ufes), com larga experiência em construções em lugares inóspitos.
 
Assessor da Secretaria da CIRM, o capitão-de-mar-e-guerra Camilo de Lellis de Souza explica que o projeto buscou soluções arquitetônicas para minimizar os impactos ambientai, como ventilação natural e sistema energia solar. O PVC foi usado como material para a construção, por ser mais eficiente para obras em locais de difícil acesso.
 
A ilha possui uma extensão de 8,2 quilômetros quadrados e é fortemente acidentada, com elevações de até 600 metros. Surgiu há três milhões de anos. Devido a sua origem vulcânica, a presença de lavas, cinzas e areias vulcânicas pode ser constatada, mas a última erupção ocorreu há 50 mil anos.Desde 1700, a ilha foi intermitentemente usada como ponto de apoio marítimo por traficantes escravagistas e piratas ingleses.
  
Em 1916, foi ocupada pela primeira vez por brasileiros, em função da Primeira Guerra Mundial. Ao término da guerra, foi desguarnecida. Em 1941, durante a Segunda Guerra Mundial, foi novamente guarnecida para impedir que submarinos alemães a utilizassem como base de apoio e para garantir a sua posse efetiva pelo Brasil.

Exército terá sistema de segurança tecnológica

O CEO (diretor executivo) da empresa Panda Security e um dos mais influentes executivos da indústria europeia de Tecnologia da Informação, Juan Santana, vai formalizar hoje, em São Paulo, um acordo de cooperação tecnológica com o Exército Brasileiro, mantendo negociações com o Comando de Comunicações e Guerra Eletrônica do Exército (Ccomgex), órgão subordinado ao Departamento de Ciência e Tecnologia (DCT).
  
Na cooperação com o Exército, a empresa vai colocar a serviço da Arma as equipes do PandaLabs, uma sofisticada estrutura de vigilância e análise de ameaças virtuais, com base em Madri (Espanha), que também vai fornecer arsenal de software de combate a ameaças da rede em prazos compatíveis com as exigências estratégicas da organização militar.
 
Com atuação em mais de 200 países e especializada em soluções de proteção contra crimes cibernéticos, a Panda é uma das fundadoras do Conselho Nacional Consultivo de CyberSegurança da Espanha, onde fica sua sede. “A cooperação internacional com órgãos de defesa e segurança dos governos tem sido uma das marcas da Panda Security e um dos alicerces para o avanço de nossas tecnologias de combate ao crime cibernético”, assinala Santana.
  
Ainda segundo o CEO, a Panda Security Brasil vem se posicionando entre as subsidiárias de maior crescimento da empresa fora do mercado europeu. A meta é expandir os canais de marketing e ampliar o suporte estratégico às revendas.
Juan Santana tem um histórico extenso no mundo dos negócios e finanças. Antes de ingressar na Panda, foi gerente executivo de Telecomunicações e Equipamentos de Informática no Lehman Brothers, com sede em Londres, no período 1999-2003; e em Madri, de 2003 a 2006. Antes disso, foi executivo da inglesa Robertson Stephens e do banco espanhol Vasconia.


Fonte: Jornal Hoje em Dia (16/09/2010)
link: http://www.hojeemdia.com.br/cmlink/hoje-em-dia/noticias/brasil/brasil-cria-posto-avancado-de-defesa-na-ilha-da-trindade-1.172969

Abs.

Alexandre

Monday, September 13, 2010

Garbage-to-biofuel plant launched in Edmonton / Edmonton vai produzir etanol a partir do lixo produzido por seus cidadãos

Os brasileiros produzem etanol a partir da cana de açúcar. Aqui na América do Norte, é com milho que o etanol é produzido.

Quer dizer, era; porque em Edmonton está sendo construída uma usina de etanol ao lado de um lixão. O lixo das casas da capital de Alberta vai virar combustível a partir de 2011.

Esta é a primeira usina no mundo que vai produzir etanol com os restos da sociedade de consumo. E isso em Alberta, uma província conhecida mundialmente por sua produção de petróleo. Com este projeto, Edmonton vai aumentar para quase 90% a reciclagem de seu lixo.



Biofuels Facility

Turning Garbage into Fuel

Using waste to produce cleaner burning fuels is a major leap forward in Alberta's commitment to alternatives to landfills and an integrated energy vision.

Research confirms that Edmonton's residential solid waste that is not recycled or composted (and is now landfilled) is well suited to gasification into a synthetic gas that can be converted to methanol and subsequently ethanol.

In November, 2006, Edmonton committed to the development of a demonstration project at the Edmonton Waste Management Centre with financial support from the Alberta Energy Research Institute. A demonstration facility and associated research facility are expected to be operational by the end of 2010.

The demonstration facility will enable the City to divert more than 90% of residential waste from landfill, thereby reducing dependency on landfilling and reducing GHG production associated with landfilling. The research facility will be used to optimize the performance of the demonstration facility, evaluate the performance of gasification technologies using different waste materials, and facilitate research into the synthesis of syngas to ethanol and other biofuels.

Initially, the demonstration facility will produce methanol, followed by ethanol as research is completed. The goal of producing methanol and subsequently ethanol has both environmental and economic benefits since it supports the increasing demand for biofuels. Using waste as a resource for fuel will contribute to GHG reduction, reduce the need for food as feedstock for ethanol, and enable Alberta to lead the way in biofuel production.

This initiative means that in the future, Edmonton's garbage trucks may be refueling at the Edmonton Waste Management Centre with fuel made from the waste they delivered to the site.

For more information:

Telephone In Edmonton: 311
Outside Edmonton: 780-442-5311
E-mail wasteman@edmonton.ca


Abs.

Alexandre

Wednesday, September 1, 2010

Government of Canada Releases Final Regulations for Renewable Fuel Content in Gasoline

O Governo do Canadá anunciou hoje os regulamentos que exigirão um teor médio de combustível renovável de 5%  na gasolina, tais exigências entrarão em vigor a partir 15 de dezembro de 2010.

http://www.ec.gc.ca/default.asp?lang=En&n=714D9AAE-1&news=2D84D5D6-F152-4F5F-A4B9-BE973BE6821B

OTTAWA, Ont. -- September 1, 2010 -- The Government of Canada today announced that regulations requiring an average renewable fuel content of five per cent in gasoline have been finalized and will come into effect starting December 15, 2010.

"Today we are fulfilling the Government's commitment to require five percent renewable fuel content in gasoline," said the Honourable Jim Prentice, Minister of the Environment. "Regulating renewable fuel content in gasoline is just one of several steps the Government is taking to reduce greenhouse gas emissions in the transportation sector, which account for about a quarter of greenhouse gas emissions."

"Support for renewable fuels is support for farmers, rural communities and our economy," said Agriculture Minister Gerry Ritz. "This is a vital step in generating new market opportunities for our farmers and maximizing Canada's high quality resources to produce food and fuel for the world."

"These regulations will help Canada reach our goal of becoming a clean energy leader," said Christian Paradis, Minister of Natural Resources. "Our Government supports biofuels and other alternative fuels as part of our commitment to reducing Canada's total greenhouse gas emissions by 17 percent, from 2005 levels, by 2020."

These regulations are one pillar of the Government's broader Renewable Fuels Strategy. Canada will implement a requirement for two per cent renewable content in diesel fuel and heating oil, subject to successful demonstration of technical feasibility under the range of Canadian conditions, which would be put in place by an amendment to the Renewable Fuels Regulations.

When fully implemented, the Strategy's two regulatory requirements combined with provincial regulations will ensure a total volume of renewable fuel that will reduce greenhouse gas emissions by up to four megatonnes in 2012--about the equivalent of taking one million vehicles off the road.

These regulations are a key initiative in support of the Government of Canada's commitment to reduce Canada's total greenhouse gas emissions by 17 percent from 2005 levels by 2020. In addition, the Government of Canada is working with the U.S. towards common North American standards for regulating greenhouse gas emissions from vehicles, and has recently published, draft regulations for vehicle tailpipe emissions under the Canadian Environmental Protection Act that are aligned with those of the U.S. Building on that successful collaboration, we will continue to work together to do the same for heavy-duty vehicles

 
Abs.
 
Alexandre

Monday, August 30, 2010

ILHAS OCEÂNICAS BRASILEIRAS

Iniciarei uma serie sobre as ilhas oceânicas brasileiras. As informações serão tiradas de uma documento eleborado pelo Ministério do Meio Ambiente do Brasil. O nome dos organizadores do referido documento são Ruy José Válka Alves e João Wagner de Alencar Castro.

1 - Ilhas Oceânicas: Sentinelas Avançadas do Brasil.
Autor: Evandro Rui Marliere, Comandante-de-Mar-e-Guerra, Escola de Guerra Naval, Marinha do Brasil, emarliere@hotmail.com

In verbis:

INTRODUÇÃO

Este capítulo pretende apresentar uma visão sumária de como as ilhas oceânicas brasileiras estão inseridas na Estratégia Nacional, mormente na estratégia naval.

Para alcançar este objetivo optou-se por fazer uma apreciação global do problema demonstrando que as dimensões físicas do Brasil, na sua porção terrestre e marítima, seus recursos naturais e sua posição geográfica, se contrapostas a conceitos gerais da geopolítica, determinam uma adequada inserção internacional, coerente com a sua estatura de Estado marítimo.

Em continuidade, conceitos básicos da Estratégia em seus diversos níveis, de Poder Naval, das tarefas básicas deste Poder e de suas características, bem como de valor estratégico e de posição estratégica são sinteticamente apresentados, numa ótica instrumental, direcionada ao objetivo deste trabalho.

Tomando como referência os conceitos a serem vistos, são apresentados os recursos que a estratégia naval deve considerar como aqueles a proteger.

De forma a posicionar o leitor quanto às ilhas de que trata o trabalho, uma descrição genérica, porém brevíssima de suas características é realizada.

Finalmente, com uma rápida referência à história, reafirma-se a avaliação de que estas ilhas possuem elevado valor estratégico, e que estão inseridas, com a dimensão que permitem os recursos financeiros atualmente destinados à Marinha, na Estratégia Naval.


APRECIAÇÃO GLOBAL SUMÁRIA


“Toda riqueza acaba por se tornar objeto
de cobiça, impondo ao detentor o ônus
da proteção”.
Roberto de Guimarães Carvalho
Comandante da Marinha






O Brasil ocupa uma posição privilegiada no hemisfério sul e ainda mais significativa na América do Sul. É um país continental, cujo mapa superposto ao da Europa mostra que a distância entre Lisboa e Moscou equivale àquela entre nossa fronteira mais ocidental, no Acre, e o litoral do Rio Grande do Norte e que a distância entre Dublin e Alexandria se iguala àquela entre nossas fronteiras extremas ao Norte e ao Sul. Somente a Amazônia equivale à área de 30 estados norte-americanos ou a 32 países europeus.

Incorpora-se a este extenso território terrestre, também um imenso mar sobre o qual se detém, segundo o Direito Internacional, privilégios significativos. E que, também sob a égide da legalidade, pretende-se ampliar, tornando-o equivalente à Amazônia verde, tendo sido batizado, não sem profunda conotação, de Amazônia Azul. Este amplo país, mesmo que apenas por sua grandeza física, tomada como um imenso repositório de recursos naturais, convive num mundo governado por conceitos e leis geopolíticas que, em conseqüência, lhe impõe a necessidade de uma adequada inserção internacional.

Tomando os conceitos de alguns expoentes da Geopolítica, tais como Backheuser que a assinala como sendo “a política feita em decorrência das condições geográfi cas”; Golbery, para quem “é a fundamentação geográfica de uma política nacional”; e Spykman que afi rma ser “o planejamento da segurança de um país em termos de seus fatores geográficos” e fazendo uma análise da posição que o País ocupa no globo terrestre, verifica-se que os sete mil quilômetros de costa atlântica de que dispõe o Brasil requer políticas específicas para o seu aproveitamento e para o planejamento de sua segurança.

Socorrendo-se em Mahan, pode-se asseverar que além de continental, o Brasil é também um Estado marítimo. Em seu discurso diz ele serem características destes Estados: a) posição geográfica que determine acesso fácil aos oceanos, com proximidade das rotas de comércio; b) configuração física na qual existam bons portos, “hinterland” produtivo e em comunicação direta com o litoral; c) território extenso, diversificado, com recursos abundantes; d) população numerosa e empreendedora, associada, em grande proporção, às atividades marítimas; e e) natureza do sistema político encorajando os empreendimentos produtivos dirigidos para o exterior.

Neste contexto, não se pode tomar como acaso a existência de um cordão de ilhas de soberania estrangeira única, circundando quase que integralmente este grande portão para o mundo que é o litoral brasileiro.

Considerando que “uma imagem diz mais que mil palavras” esta constatação remete diretamente ao objetivo deste capítulo: A importância estratégica das ilhas oceânicas do Brasil.

ESTRATÉGIA

Diversas são as definições existentes para Estratégia. Dentro do escopo do presente capítulo e para simplifi cação do sentido que se pretende explorar, deve-se ter em mente que a Estratégia é “a arte de distribuir e aplicar os meios militares para atingir os fi ns da Política.” (LIDDELL HART – 1963).

No mais alto nível decisório, no Brasil, entendida como Estratégia Nacional, é empregada para dar sentido de execução a uma política, com o papel de coordenar e dirigir todos os recursos de uma nação ou conjunto de nações para a consecução dos seus objetivos políticos. Assim, a Estratégia tem seu horizonte limitado ao campo militar, enquanto a Estratégia Nacional descortina um horizonte mais amplo. Mas, é mister ressaltar que ambas, cada qual dentro do campo descortinado pelo seu horizonte, preocupam-se não apenas com a guerra, mas prioritária e primariamente com o período de paz que antecede ou sucede à guerra. Sob este aspecto são magistrais os ensinamentos de Sun Tzu, Vegetius e Maquiavel, para citar somente os pensadores clássicos deste problema militar.

A Política de Defesa Nacional1 (PDN) estabelece como objetivos de Defesa Nacional, dentre outros, “a garantia da soberania, com a preservação da integridade territorial, do patrimônio e dos interesses nacionais”. Como orientação estratégica, adota uma postura estratégica dissuasória de caráter defensivo, baseada em premissas, dentre as quais: “busca da solução pacífi Ca de controvérsias, com o uso da força somente como recurso de autodefesa”.

A estratégia naval, assim como a nacional, sofre a influência da conjuntura, do preciso momento histórico em que se vive. Assim, novamente podemos dividi-la em Estratégia Naval de Guerra, cujo foco estará em enfrentar uma ameaça específica, com objetivos políticos e militares definidos e Estratégia Naval de (tempo de) Paz, cujo foco estará no preparo da Marinha para fazer frente a uma possível ameaça.

Não muito tempo atrás, os Estados podiam identificar possíveis oponentes a seus objetivos nacionais e sua estratégia de paz podia ser desenvolvida com base nestas ameaças. Nos tempos atuais, as ameaças são consideradas difusas e uma maneira distinta de pensar a estratégia é necessária.

Esta forma de pensar a estratégia naval leva em consideração que, no conflito, seja ele contra quem for, a estratégia naval de guerra, qualquer que seja ela, tratará do emprego do Poder Naval visando o alcance dos objetivos políticos nacionais e também visando impedir que o oponente alcance os seus objetivos. Sob este ponto de vista, a estratégia de tempos de paz visará então desenvolver este poder, exacerbá-lo até, dentro de diversos condicionantes que circundam este magistral problema e também proteger aquilo que possa ser ameaçado. Dentre os condicionantes para o desenvolvimento do poder naval é singular aquele relativo ao montante financeiro disponível e sua continuidade, pois como dizia Rui Barbosa, “esquadras não se improvisam”.

Expondo de maneira extremamente sucinta, adequada ao contexto no qual este trabalho está sendo apresentado, o Poder Naval pode ser medido, indiretamente, e não só por isto, pela capacidade (quantitativa e qualitativa) que tem uma Marinha de realizar suas tarefas básicas.

Na visão da doutrina naval brasileira as tarefas básicas impostas à Marinha são: a) o controle de área marítima; b) a negação do uso do mar; c) a projeção de poder sobre terra; e d) a contribuição para a dissuasão. Estas tarefas se executam ao realizar as complexas e especializadas operações navais.

Exacerbar o poder naval passa, também, mas não só, pela exploração, ao máximo possível, das características do poder naval, quais sejam: a) a mobilidade; b) a permanência, c) a versatilidade: e d) a flexibilidade.

Sendo a estratégia naval a componente da Estratégia que trata especificamente do campo militar relacionado ao mar, a Estratégia Naval não concebe soluções sem considerar fatores e características específicas do ambiente em que será aplicada. Assim, tudo que se relaciona com a geografia, com a hidrografia e a navegação deve incluir-se entre os fatores que exercem influência sobre o planejamento estratégico naval e, por conseguinte, de operações navais.

Com base nesta assertiva, podemos identificar a importância de que se investe o estudo da geografia para o emprego do poder naval de uma nação.

Neste contexto, devem ser avaliadas as vantagens e desvantagens que cada elemento geográfico representa para a solução do problema militar que se considera, atribuindo-lhe ou não valor estratégico.

Dentre todos os locais de interesse que se pode identificar, surgem aqueles que efetivamente possuem valor estratégico, ou seja: aqueles locais que influem na aplicação do poder naval. A estes é dado o nome de posição estratégica.

Para que certo sítio de valor estratégico seja guindado ao nível de posição estratégica, deve atender aos seguintes requisitos: localização; capacidade de autodefesa; e capacidade de apoio logístico. A localização diz respeito à sua posição em relação aos objetivos estratégicos a serem conquistados ou preservados; a capacidade de autodefesa diz respeito à condição de defender se enquanto apóia a força militar (naval) que dela se vale; e a capacidade de apoio logístico diz respeito à condição de fornecedora de recursos essenciais como água, alimentação, combustível, munição, e manutenção dentre outros, com influência direta no aumento da permanência da força militar (naval) na área de operação.

RECURSOS A PROTEGER

Como visto, faz parte do problema estratégico proteger aquilo que possa vir a ser cobiçado por um poder alienígena. Tratando exclusivamente daquilo que pode ser cobiçado e esteja no mar, saltam aos olhos as plataformas de exploração de petróleo, o tráfego marítimo de interesse nacional e os recursos pesqueiros.

Os primeiros sinais de interesse de controlar as riquezas marinhas surgiram na década de 1940, com a reivindicação de propriedade sobre os recursos da plataforma continental por parte dos EUA. Em conseqüência, diversos países adotaram a mesma proposta, dentre eles o Brasil, com o Decreto-Lei nº. 1.098, de 25 de março de 1970. Em decorrência das decisões unilaterais, que indicavam o risco de desordem no Direito Marítimo, a ONU passou a buscar o entendimento entre as partes, dando início às Conferências das Nações Unidas Sobre os Direitos do Mar. Na terceira conferência, realizada em 1982, surgiu o conceito de Zona Econômica Exclusiva (ZEE), evolução do conceito de mar patrimonial apresentado na Declaração de Santo Domingo2. Este conceito modificou completamente a relação entre países exploradores e países detentores de recursos a explorar.

É no mar que a Petrobras concentra seus maiores êxitos na exploração de petróleo, e foi em 1968, com a perfuração do primeiro poço na costa de Sergipe, que surgiu o primeiro campo de petróleo com nome de peixe: o Guaricema. A escolha do nome foi do geólogo José Carlos Braga, que se inspirou no livro “Os peixes do Brasil”.

Considerada a maior reserva petrolífera da Plataforma Continental Brasileira, a Bacia de Campos tem cerca de 100.000km2 e se estende do Estado do Espírito Santo até Cabo Frio, no litoral norte do Estado do Rio de Janeiro. Atualmente, estão em operação 665 poços de óleo e gás, mais de 90 plataformas de produção e 3.900 quilômetros de dutos submarinos, com cerca de 65% da área de blocos exploratórios offshore em profundidades de água de mais de 400m. Em conseqüência, nos últimos anos, a empresa tem aumentado suas atividades de perfuração exploratória em águas cada vez mais profundas. Esses fatos tornaram-se possíveis graças a dois fatores: a) a localização de mais de 80% de reservas provadas em campos grandes, contíguos e altamente produtivos em águas profundas na bacia de Campos, o que possibilitou a concentração da infra-estrutura operacional; e b) a localização da maior parte da capacidade de refino na região sudeste, nos arredores imediatos da bacia. Em decorrência do quadro apresentado, no qual o esforço demonstrado é de caráter eminentemente marítimo, a frota de petroleiros nacionais conta com mais de 120 navios, dos quais 46 são nacionais.

Este último parágrafo remete a outro recurso vital a proteger, o tráfego marítimo de interesse nacional, que movimenta hoje algo, considerando exportação e importação, algo em torno de 500 navios mercantes por dia e US$ 195 bilhões.

Considerando as distâncias envolvidas entre o Brasil e todos os demais países do mundo, todos passíveis de cobiçarem as riquezas nacionais, ilhas oceânicas como as do cinturão inglês e, mais especificamente, a ilha de Trindade, possuem elevado valor estratégico. Neste contexto, Trindade torna-se, por si só, mais um recurso vital a proteger.

AS ILHAS OCEÂNICAS BRASILEIRAS

Arquipélago de São Pedro e São Paulo

A localização do arquipélago de São Pedro e São Paulo, em meio à rota marítima Europa-América do Sul, representa um perigo para a navegação, minimizado pela existência de um farol. Situa-se a aproximadamente 945km a nordeste da costa do Brasil, sendo composto de ilhas de origem vulcânica, medindo 425m de comprimento e 210m de largura. Apresentam se em forma de meia-lua, com um quilômetro de diâmetro. Em dias claros, podem ser avistados de uma distância de 18km.

Apesar do clima favorável, o solo rochoso é totalmente impróprio à vegetação, com as vagas do mar varrendo boa parte da ilha maior. As ilhas são habitadas por quatro brasileiros, pesquisadoras ou militares, que vivem em instalações construídas pela Marinha do Brasil. Cercadas de águas piscosas, atraem milhares de aves marinhas.

Arquipélago da Trindade

O arquipélago da Trindade está localizada no Atlântico sul e dista 1.100km do litoral do Espírito Santo. Com área de 8,2km2, é de origem vulcânica e tem topografia muito acidentada, com elevações que atingem 600 m no pico Desejado. Apresenta condições desfavoráveis para a agricultura, mas as águas que a cercam são extraordinariamente piscosas. O Reino Unido ocupou por duas vezes a ilha, mas acabou por reconhecer, em 1896, a soberania brasileira. Foi utilizada como presídio político em 1924 e desde 1958 tem uma base meteorológica mantida pela Marinha: o Posto Oceanográfico da Ilha de Trindade (POIT).

Arquipélago de Fernando de Noronha

Fernando de Noronha está situado no Oceano Atlântico, a 510 km do litoral pernambucano. Seus 25km2 de superfície compreendem o arquipélago de Fernando de Noronha, o Atol das Rocas e o arquipélago de São Pedro e São Paulo. Integram o arquipélago a ilha de Fernando de Noronha (16,2km2) e cerca de vinte outras, das quais as principais são as do Lucena, Rata, do Meio, Sela Gineta, Rasa, do Padre ou dos Sinos, de São José, Cabeluda, Morro do Leão e Morro da Viúva.

O Atol das Rocas está situado a 124km a oeste de Noronha e 260km de Natal, RN; consiste em um recife circular de coral, com uma lagoa no centro e, no interior desta, duas ilhas rasas, a do Farol e a do Cemitério, formadas por acumulação de areias e cascalhos. Juntamente com as demais do arquipélago, Fernando de Noronha constitui a porção mais elevada de um gigantesco cone vulcânico, cuja base se encontra a quatro mil metros de profundidade, no soalho oceânico, e tem cerca de sessenta quilômetros de diâmetro. A ilha principal tem forma alongada, disposta em sentido sudoeste-nordeste, com dez quilômetros de comprimento por 3,5 de largura. A porção nordeste, de relevo acidentado, apresenta alguns morros escarpados ou picos, como os morros da Atalaia, da Boa Vista, da Madeira e do Pico, este último com 321m de altura, o mais elevado do arquipélago. Essas elevações constituem restos de erupções. A outra parte da ilha tem feição tabular: consiste de um planalto formado por derrames de lavas intercaladas com depósitos de cinzas, areias e outros fragmentos. O acesso à ilha principal é difícil, pois ela é circundada por costões abruptos, recifes de algas calcárias e pequenas praias constituídas de areias calcárias conglomerados de seixos de rochas ígneas. Seu clima tipicamente tropical apresenta temperaturas médias de 30oC e regime pluviométrico caracterizado por duas estações, uma seca (de agosto a janeiro) e outra chuvosa (de janeiro a agosto), quando se capta a água que abastece o arquipélago. Onde a cobertura natural foi destruída, a ilha se apresenta revestida por vegetação de campo. Os solos, quimicamente ricos, são rasos e a superfície arável reduzida.

Toda a escassa população de pouco mais de 1.686 habitantes (censo de 1991) fixou-se e continua concentrada na localidade de Vila dos Remédios, entre os morros do Pico, do Forte e do Curral, no litoral norte da ilha. A principal atividade econômica é a pesca. A agricultura se limita a pequenas lavouras de milho, feijão, mandioca e batata-doce. Há rebanhos de bovinos, caprinos e suínos que atendem às necessidades locais, mas são inexpressivos em número.

MANEJO MILITAR DAS ILHAS OCEÂNICAS

A ilha da Trindade, finaliza o professor Bruno Lobo, é uma atalaia, um ponto de vigia em zona do Atlântico, uma defesa de primeira ordem de vasta extensão da nossa costa. Embora seja preciso fortificá-la, despendendo talvez elevada quantia, não nos devemos esquecer de Heligoland, rochedo transformado pela Alemanha em fortaleza até então ainda não expugnada. O seu valor é todo militar. Demais, é um pedaço do Brasil. LOBO3 apud CYSNEIROS, 2003.

A história mostra que o valor estratégico de Trindade é reconhecido pelo militares desde longa data, pois, quando sua posse foi ameaçada, tanto Portugal inicialmente, quanto o Brasil, posteriormente, de tudo fi zeram para mantê-la como território nacional.

Em tempos menos remotos, em 1979, mais precisamente, a ilha de Trindade foi visitada pelo então Ministro da Marinha, Almirante Maximiano da Fonseca e pelo então Ministro da Aeronáutica, Délio Jardim de Mattos, dando impulso à idéia de se construir uma Base Aérea e Naval na ilha. No ano seguinte, a eclosão da Guerra das Malvinas reforçou seu valor estratégico, mas contratempos econômicos vividos pelo país e o momento político vigente, de transição institucional, contribuíram para que o projeto fosse arquivado.

As mudanças de paradigma na condução dos assuntos militares que vêm ocorrendo a partir da última década do século XX levam a que seja avaliada com muito critério uma solução estratégica. Isto como forma a evitar a tradicional armadilha de se “planejar em função da guerra que terminou”. Torna-se, assim, essencial o exercício da prospectiva, pois somente com ele será possível desenvolver cenários que condicionarão as decisões. É, contudo, impossível deixar de concluir que a importância das ilhas oceânicas nos dias atuais prende se mais ao fato de ampliar a ZEE brasileira do que servirem de base para proteger posições de interesse vital para a economia: os campos petrolíferos da plataforma continental e o tráfego marítimo de interesse nacional.

Do que foi apresentado com relação à estratégia naval e às ilhas, podese depreender que seu emprego como posição estratégica só é possível no caso das ilhas de Trindade e Fernando de Noronha, mas o valor estratégico destas duas ilhas oceânicas brasileiras é indiscutível. Difícil decidir, dentre elas, qual a mais valiosa. Questões conjunturais, frente a uma ameaça específica, poderão talvez melhor definir esta questão. No caso do arquipélago de São Pedro e São Paulo, a presença de pesquisadores garante a condição de solo brasileiro, e tem elevado valor para a estratégia nacional, mas seu valor estratégico militar é limitadíssimo. Cumpre também registrar que, para ter as ilhas de Trindade ou de Fernando de Noronha como posição estratégica, um esforço nacional de significativas proporções será necessário a fi m de criar as condições mínimas, não só para a autodefesa das instalações, como para o armazenamento de logísticos em quantidade e qualidade que permitam a unidades da Marinha operar nelas apoiados.

O Brasil adota uma postura estratégica dissuasória de caráter defensivo e tem como uma de suas premissas o uso da força somente como recurso de autodefesa. Da forma como se vem desenvolvendo o poder naval brasileiro, a defesa dos interesses no mar considera a utilização de submarinos. Neste contexto, estes navios, operando a partir daquelas bases (caso viessem a ser desenvolvidas), teriam sua permanência no mar em muito ampliada. Finalmente, em conseqüência do que foi até o momento apresentado pode-se adicionalmente afirmar que: a) o estudo das ilhas oceânicas, do ponto de vista estratégico, as coloca na fronteira leste do Brasil, e elas devem ser consideradas como sentinelas avançadas no Atlântico Sul; b) sua posse é base para ampliar consideravelmente os interesses do Brasil no Atlântico Sul; e c) em caso de conflito, são passíveis de serem transformadas em posições estratégicas (visto que no momento não atendem aos requisitos mínimos necessários acima apontados) e d) como se pode observar, o tema em discussão está perfeitamente inserido no que se poderia denominar o “manejo militar das ilhas”.

1 Foi utilizado para elaboração do presente trabalho a Política de Defesa Nacional de 1996; no entanto, no que se refere às questões aqui tratadas não houve alteração significativa.
2 A Declaração de Santo Domingo foi gerada na reunião de quinze países caribenhos naquela cidade, em 1972. Nela, foram declarados como princípios: o mar territorial de até 12 milhas náuticas e o mar patrimonial, adjacente àquele até o limite de 200 milhas náuticas a contar das linhas de base do litoral; neste último, o estado litorâneo teria soberania sobre os recursos naturais existentes na água, no solo e no subsolo, respeitados os direitos e as liberdades universais da navegação.
3 Conferência sobre a ilha de Trindade proferida pelo professor Bruno Lobo, Diretor do Museu Nacional, em 3 de agosto de 1918, na Biblioteca Nacional.

REFERÊNCIAS BIBLIOGRÁFICAS

BRASIL. Presidência da República. Política de Defesa Nacional. Brasília, 1996. CAMINHA, J.C.G. Delineamentos da estratégia. Rio de Janeiro: SDGM, 1980.

CYSNEIROS, M.V.M. Ilha de Trindade: uma análise histórica de sua importância estratégica, 2003. Não publicada.

LIDDELL HART, B.H. As grandes guerras da história. São Paulo: Ibrasa, 1963. 467 p.

NOVA Barsa. Encyclopaedia Britannica do Brasil. São Paulo 1999. 1 CDROM PETROBRAS. A Petrobras. Disponível em: <http://www2.petrobras.com.br/ portal/Petrobras.htm>. Acesso em: 30 de junho 2005.


Abs.

Alexandre